Archive - décembre 2015
Ixcanul
Volcano
fiction
En bref...
Le destin d'une jeune fille maya, qui rêve de fuir la plantation de café où elle travaille avec ses parents. Un film ténébreux et profond situé au pied d'un des nombreux volcans du Guatemala....
Mais encore...
âge légal et conseillé 16 ans
Maria vit avec ses parents sur les hautes terres du Guatemala, au pied d'un volcan toujours en activité et qui est craint comme une divinité; on lui fait régulièrement des offrandes pour éviter son courroux ou quémander un peu de bonheur.
La famille est pauvre, vit dans une cahute qui appartient à la plantation de café où ils travaillent. Maria est promise au contremaître Ignacio. Un mariage qui doit leur garantir travail et abri. Et surtout, Ignacio parle la langue des blancs, l'espagnol.
Le contremaître a beau être un bon parti, c'est autre chose que Maria veut : découvrir le monde, aller voir ce qu'il y a au-delà de la montagne. Pepe, un jeune homme à peine plus vieux qu'elle, en parle justement. Il raconte ce que lui rapporte son frère qui vit aux Etats-Unis, les belles maisons, les grosses voitures… Pepe, aussi, rêve de partir. Alors Maria répond à ses avances, croyant en sa promesse de l'emmener avec lui.
Pour son premier long métrage, Jayro Bustamante, parti étudier en France, renoue avec ses racines, les hautes terres du Guatemala, où il a grandi quand sévissait la guerilla. Métis lui-même, il raconte dans IXCANUL le quotidien et le destin d'une communauté maya, encore largement mise à l'écart du reste de la société. Un film d'une étrange beauté, à la fois austère et doux, où l'ombre du volcan plane sur la fragilité des hommes qui vivent à ses côtés.