Archive - mars 2022
MADAME DE
“VETIR CEUX QUI SONT NUS”
Performance muséale
En bref...
Chargées de tisser, dérouler et couper le fil de la destinée humaine, trois divinités s’activent autour du corps inerte d’une femme. Et puisqu’il faut “vêtir ceux qui sont nus”, ce trio énigmatique va peu à peu être entraîné dans un complexe cérémonial d’habillage. Bas, chemise, poches, panier, corps à baleine, jupon, etc., autant d’éléments qui vont transformer la silhouette de Madame De...En complément...
Organisée dans le cadre de l' “afterwork” du MBA, la performance du 24 mars sera précédée de deux “visites-flash” et suivie d'un bord de scène à propos du vêtement.
Réservations: 032 967 60 77 aux heures d'ouverture du musée
ou mba.vch@ne.ch
Réservations: 032 967 60 77 aux heures d'ouverture du musée
ou mba.vch@ne.ch
Mais encore...
idée de base, création de la robe du XVIIIe et jeu Valentin Savary
conception et mise en scène Fabrice Huggler
jeu Rachel Gordy, Fabio Bergamaschi, Stéphane Augsburger
scénographie et lumière Philippe Maeder
son Thierry Simonot
production Cie Fabrice Huggler
coorganisation Musée des Beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, Centre de culture ABC
conception et mise en scène Fabrice Huggler
jeu Rachel Gordy, Fabio Bergamaschi, Stéphane Augsburger
scénographie et lumière Philippe Maeder
son Thierry Simonot
production Cie Fabrice Huggler
coorganisation Musée des Beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, Centre de culture ABC
Ce projet est né de la volonté de la costumière Valentine Savary de recréer une réplique, la plus exacte possible, d’une robe du 18e siècle, portée en son temps par Madame d’Epinay, femme de lettres française. Cette robe (ou du moins une partie de cette robe) Valentine l’a découverte dans un pastel de Jean-Etienne Liotard, faisant partie des collections des Musées d’art et d’histoire de Genève. Elle a ensuite parlé de son désir au metteur en scène Fabrice Huggler en précisant qu’elle souhaitait, dans un souci de reconstitution historique, la réaliser comme cela se faisait à l’époque – l’utilisation d’une machine à coudre a été, par exemple, prohibée et plus de 900 heures de travail ont été nécessaires. Le metteur en scène s’est enthousiasmé pour ce projet un peu fou et a accepté d’imaginer un spectacle autour de cette robe exceptionnelle. S’inspirant du rituel de l’habillage tel qu’il était réalisé à l’époque, il s’est appliqué à “ressusciter” sur scène cette curieuse Madame d’Epinay et bien d’autres femmes à travers elle.
MADAME DE a d’abord été conçue et présentée sous sa forme théâtrale, en 2020, à Genève (Festival de la Bâtie et Grütli-Centre de production et de diffusion des Arts vivants). La pandémie a poussé la Compagnie F. Huggler à transformer son projet en une version plus performative et plus resserrée, afin qu’elle puisse être présentée hors des théâtres et dans des lieux plus atypiques. Ainsi, ce projet a d’abord été revisité, en 2021, pour l’une des salles du Château d’Yverdon. Et cette MADAME DE vient maintenant s’installer au Musée des Beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, d’autant plus naturellement que ce musée possède deux œuvres de Liotard, dont l’une représente Marie Favart jouant de la guitare baroque, instrument qui est, dans les mains ed Stéphane Augsburger, également au cœur de cette performance.
MADAME DE a d’abord été conçue et présentée sous sa forme théâtrale, en 2020, à Genève (Festival de la Bâtie et Grütli-Centre de production et de diffusion des Arts vivants). La pandémie a poussé la Compagnie F. Huggler à transformer son projet en une version plus performative et plus resserrée, afin qu’elle puisse être présentée hors des théâtres et dans des lieux plus atypiques. Ainsi, ce projet a d’abord été revisité, en 2021, pour l’une des salles du Château d’Yverdon. Et cette MADAME DE vient maintenant s’installer au Musée des Beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, d’autant plus naturellement que ce musée possède deux œuvres de Liotard, dont l’une représente Marie Favart jouant de la guitare baroque, instrument qui est, dans les mains ed Stéphane Augsburger, également au cœur de cette performance.
