Archive - octobre 2019
LE LIVRE D'IMAGE
IMAGE ET PAROLE
installation cinématographique
En bref...
Jean-Luc Godard a choisi de présenter son nouveau film dans des espaces inhabituels, recréant à chaque fois un lieu de cinéma inédit. Au Temple Allemand, ce poème cinématographique composé à partir d’images empruntées à l’histoire (celle du cinéma, et toutes les autres) sera présenté sur une grande TV et un système de diffusion sonore.En complément...
Conférence au Club 44
Lancement...
Mais encore...
conception et réalisation Jean-Luc Godard
assisté de Fabrice Aragno, Jean-Paul Battaggia
archéologie Nicole Brenez
production Casa Azul Films, Lausanne – Écran Noir Production, Paris
assisté de Fabrice Aragno, Jean-Paul Battaggia
archéologie Nicole Brenez
production Casa Azul Films, Lausanne – Écran Noir Production, Paris
LE LIVRE D’IMAGE est découpé en cinq chapitres, composés à partir d’images empruntées à la mémoire vidéo du cinéma. A l’instar de tous les films qu’il construit sur des archives préexistantes (les fameuses HISTOIRES(S) DU CINEMA, et de nombreux autres par la suite), Godard réalise un montage fascinant. Il organise successions et surimpressions, décale ou varie les formats et les rythmes, sature les couleurs. Et il travaille avec le son et les paroles comme avec les images. Il parcourt ainsi les grandes données de l’histoire humaine qui ont traversé ses films: la guerre, la loi, l’autre, l’ailleurs, le couple, l’impossible innocence, le langage.
Nous nous demandions comment dans l’obscurité totale
Peuvent surgir en nous des couleurs d’une telle intensité
D’une voix douce et faible
Disant de grandes choses
D’importantes, étonnantes, de profondes et justes choses
On dirait un mauvais rêve écrit dans une nuit d’orage
Sous les yeux de l’Occident
Les paradis perdus
La guerre est là ...»
«Te souviens-tu encore comment nous entraînions autrefois notre pensée ?
Le plus souvent nous partions d’un rêve ...
Le plus souvent nous partions d’un rêve ...
Nous nous demandions comment dans l’obscurité totale
Peuvent surgir en nous des couleurs d’une telle intensité
D’une voix douce et faible
Disant de grandes choses
D’importantes, étonnantes, de profondes et justes choses
On dirait un mauvais rêve écrit dans une nuit d’orage
Sous les yeux de l’Occident
Les paradis perdus
La guerre est là ...»