Archive - février 2018
LE RETOUR DE DOUDOU
FANTAISIE INSPIREE DE FRANKENSTEIN
lecture spectacle
En bref...
LE RETOUR DE DOUDOU s’inspire du roman FRANKENSTEIN OU LE PROMÉTHÉE MODERNE, écrit par Mary Shelley, jeune femme de dix-huit ans, au bord du Léman en 1817 et publié il y a exactement deux cents ans, en 1818. Marie Gaulis a imaginé la suite du roman, la vie éternelle de la créature (qui comme on le sait n’a pas de nom) et sa survie au sein d’une institution psychiatrique quelque part en Suisse.
Mais encore...
conception et texte Marie Gaulis
lecture Philippe Vuilleumier, Aline Moser, Gilles Decorvet, Delphine Chatagny, Grégoire Gaudin, Thierry Hild, Julie Brahier
musique Gilles Decorvet
production Cie La Folie jardinière
LE RETOUR DE DOUDOU imagine de façon tragi-comique les retrouvailles entre un auteur et sa création, entre une femme perdue, comme sa créature, et accablée par la renommée de son œuvre, à savoir FRANKENSTEIN, histoire qui a en effet dépassé son temps et son auteur, et qui est devenue un mythe encore vivace pour notre époque troublée.
La pièce se situe dans un asile psychiatrique quelque part en Suisse, et se joue dans l’espace alterné du dedans et du dehors, mais toujours dans un lieu clos et légèrement paranoïaque, celui de la folie. Car c’est dans cette clinique protégée en quelque sorte du monde extérieur que la créature a trouvé refuge. Nommée Doudou par euphémisme et peut-être parce que, sous son aspect monstrueux, elle cache une « petite âme qui palpite » comme le dit l’un des protagonistes, la créature longtemps errante, privée de ses géniteurs, à savoir l’auteur du roman (Shelley) et le savant fou qui l’a fabriqué (le docteur Frankenstein), a enfin trouvé un point d’ancrage, une sorte de famille de substitution. L’arrivée inopinée de la « dame en rouge » va venir dangereusement compromettre cette illusion de calme retrouvé – mais ce n’est qu’une illusion, car la folie rôde et le souvenir sanglant de la Révolution française n’est pas très loin, en ce début du XIXème siècle industriel et utopique en même temps, qui rappelle un peu le début de notre siècle, celui de la toute puissance de la prétendue civilisation occidentale, celui des expérimentations scientifiques et médicales et, notamment, de l’invention de la psychiatrie. De tout cela, la pièce se fait l’écho, comme de l’irrémédiable solitude de toute créature, en un mode cependant burlesque et léger, car il n’est pas question ici d’alourdir le propos en faisant un théâtre militant ou didactique.
Aline Moser est une comédienne amateure neuchâteloise passionnée par le théâtre dès l’enfance. On la retrouve avec bonheur dans de nombreuses compagnies et dans tous les répertoires, du classique à l’improvisation , au cabaret et au vaudeville.
lecture Philippe Vuilleumier, Aline Moser, Gilles Decorvet, Delphine Chatagny, Grégoire Gaudin, Thierry Hild, Julie Brahier
musique Gilles Decorvet
production Cie La Folie jardinière
LE RETOUR DE DOUDOU imagine de façon tragi-comique les retrouvailles entre un auteur et sa création, entre une femme perdue, comme sa créature, et accablée par la renommée de son œuvre, à savoir FRANKENSTEIN, histoire qui a en effet dépassé son temps et son auteur, et qui est devenue un mythe encore vivace pour notre époque troublée.
La pièce se situe dans un asile psychiatrique quelque part en Suisse, et se joue dans l’espace alterné du dedans et du dehors, mais toujours dans un lieu clos et légèrement paranoïaque, celui de la folie. Car c’est dans cette clinique protégée en quelque sorte du monde extérieur que la créature a trouvé refuge. Nommée Doudou par euphémisme et peut-être parce que, sous son aspect monstrueux, elle cache une « petite âme qui palpite » comme le dit l’un des protagonistes, la créature longtemps errante, privée de ses géniteurs, à savoir l’auteur du roman (Shelley) et le savant fou qui l’a fabriqué (le docteur Frankenstein), a enfin trouvé un point d’ancrage, une sorte de famille de substitution. L’arrivée inopinée de la « dame en rouge » va venir dangereusement compromettre cette illusion de calme retrouvé – mais ce n’est qu’une illusion, car la folie rôde et le souvenir sanglant de la Révolution française n’est pas très loin, en ce début du XIXème siècle industriel et utopique en même temps, qui rappelle un peu le début de notre siècle, celui de la toute puissance de la prétendue civilisation occidentale, celui des expérimentations scientifiques et médicales et, notamment, de l’invention de la psychiatrie. De tout cela, la pièce se fait l’écho, comme de l’irrémédiable solitude de toute créature, en un mode cependant burlesque et léger, car il n’est pas question ici d’alourdir le propos en faisant un théâtre militant ou didactique.
Spécialiste de la Grèce moderne, traductrice de Karaghiozis, Marie Gaulis est l'auteur de plusieurs romans, dont les derniers paraissent chez Zoé. Elle vit aujourd’hui à la Chaux-de-Fonds. Avant LE RETOUR DE DOUDOU, elle a également écrit VENUS VAGABONDE, pièce qui fut jouée en 2013 pour le centenaire de la disparition du linguiste Ferdinand de Saussure.
Aline Moser est une comédienne amateure neuchâteloise passionnée par le théâtre dès l’enfance. On la retrouve avec bonheur dans de nombreuses compagnies et dans tous les répertoires, du classique à l’improvisation , au cabaret et au vaudeville.
Delphine Chatagny est traductrice et spectatrice assidue de théâtre. Elle pratique le chant classique et participe à différents spectacles avec Gioco Vocale, atelier d’opéra mené notamment par Magali Schwartz. Elle apparaît en duo avec le pianiste Alain Porchet ou avec le guitariste Patrick Pfister, dans un répertoire folk et jazz.
Gilles Decorvet est conteur, comédien et traducteur littéraire. Il est diplômé en littérature grecque (Université de Genève) et en musique classique (Conservatoire de Genève). Il se produit régulièrement en Suisse et en France, notamment dans des spectacles de contes.
Grégoire Gaudin enseigne à La Chaux-de-Fonds, grand amateur de théâtre et de musique, il chante notamment dans la chorale CantAmille, spécialisée dans les chants de la tradition orale italienne.
Grégoire Gaudin enseigne à La Chaux-de-Fonds, grand amateur de théâtre et de musique, il chante notamment dans la chorale CantAmille, spécialisée dans les chants de la tradition orale italienne.
Julie Brahier suit actuellement la formation préprofessionnelle dispensée par le Théâtre Populaire Romand - TPR.
Philippe Vuilleumier se forme à l’école du «Théâtre de la totalité», dirigé par Yolanda Rodio. De 1981 à 1991, il est membre permanent du Théâtre pour le moment, troupe bilingue établie à Berne. Il est actuellement comédien professionnel indépendant, actif dans des compagnies neuchâteloises et romandes.
Thierry Hild, se forme notamment aux écoles d’Evaprod et aux Ateliers Théâtre du Casino-La Grange, animés par Christiane Margraitner, Olivier Nicolas et Christophe Bugnon. Depuis, il est très actif dans le théâtre amateur et la comédie musicale neuchâteloise.
Philippe Vuilleumier se forme à l’école du «Théâtre de la totalité», dirigé par Yolanda Rodio. De 1981 à 1991, il est membre permanent du Théâtre pour le moment, troupe bilingue établie à Berne. Il est actuellement comédien professionnel indépendant, actif dans des compagnies neuchâteloises et romandes.
Thierry Hild, se forme notamment aux écoles d’Evaprod et aux Ateliers Théâtre du Casino-La Grange, animés par Christiane Margraitner, Olivier Nicolas et Christophe Bugnon. Depuis, il est très actif dans le théâtre amateur et la comédie musicale neuchâteloise.
