Archive - décembre 2017
LA CHINOISE
cycle "67... et après!"
En bref...
Jean-Luc Godard est en pleine effervescence créatrice (3 longs métrages en 67) et surtout en grande remise en question. C'est aux côtés de sa muse et femme, Anne Wiazemsky, qu'il réalise LA CHINOISE, une étape vers un cinéma encore plus radical.En complément...
Tout le programme de Noël dans le fichier pdf ci-dessous!!
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Mais encore...
avec Anne Wiazemsky, Jean-Pierre Léaud, Juliet Berto
Cinq jeunes gens issus de milieux différents, se retrouvent dans un appartement et cherchent, à travers l’analyse sociale, politique et philosophique, à déchiffrer le monde, à se former théoriquement pour le comprendre et le transformer. Leur séjour prend la forme d’un séminaire autogéré, qui va peu à peu dégénérer...
Cinq jeunes gens issus de milieux différents, se retrouvent dans un appartement et cherchent, à travers l’analyse sociale, politique et philosophique, à déchiffrer le monde, à se former théoriquement pour le comprendre et le transformer. Leur séjour prend la forme d’un séminaire autogéré, qui va peu à peu dégénérer...
Les cinq jeunes créent un espace où l'on confronte des idées, des courants, et où l’on tente de percevoir leurs manifestations dans le monde et ses conflits. Le focus est porté sur la pensée marxiste, seule capable à la fois de générer des actions politiques – tantôt heureuses, tantôt malheureuses – et de les soumettre à une critique rigoureuse. Pour le meilleur et pour le pire, avec lucidité et parfois humour, sont décortiquées la violence du monde capitaliste et les dérives autoritaires de certains régimes « socialistes ».
Si l’on peut être tenté de croire que Godard assène un florilège de sentences et de « vérités », un regard naïf, attentif, ouvert – mais pas forcément cultivé ! – révèle au contraire une œuvre kaléidoscopique, qui ouvre poétiquement nos esprits à l’analyse et à la critique, et nous encourage à penser le monde de demain. Le ton est tantôt sérieux, tantôt espiègle et amusé lorsque le film se clôt sur la mise en œuvre d’une dérive terroriste inutile et dérisoire. Est-il possible de prétendre, comme ce fut souvent le cas, que ce film annonce les événements de Mai 68 ?
C’est de la fiction, mais ça m’a rapproché du réel.
Véronique, un des personnages de LA CHINOISE