Archive - novembre 2016
DIALOGUE SUR LE LEVER ET LE COUCHER DU ROY LOUIS XIV
MUSIQUE À LA COUR DU ROI SOLEIL
musique baroque
En bref...
Deux interprètes, jeunes et proprement époustouflants, dans un programme où figure le plus beau et le plus extravagant du baroque français. Que demande le peuple ? Le Roi est mort ? Vive la musique!En complément...
Le concert est enregistré par Espace 2
Au programme du concert !...
Mais encore...
luth Thomas Dunford
clavecin Jean Rondeau
musique J.-H. d’Anglebert, Fr. Couperin, R. De Visée, A. et J.-B.-A. Forqueray, M.Marais
coorganisation Société de Musique, Centre de culture ABC
concert enregistré par Espace 2
Le règne du Roi Soleil était marqué par un faste incroyable, des guerres meurtrières, et, en même temps, par ce qu'on allait appeler l'Âge d'or ou l'Époque classique de la France. A part le théâtre, c'était la musique qui profitait le plus des possibilités offertes à Versailles, où se rencontraient les goûts italiens et français.
Les cérémonies de lever et du coucher du Roi ont été passablement ridiculisées par certains écrivains et épistoliers de l'époque. Elles nous paraissent encore plus loufoques aujourd'hui; mais elles furent au moins l'occasion pour certains compositeurs d'écrire de la très belle musique...
Ainsi, nous entendrons des SUITES de Robert de Visée, qui par ailleurs, enseigna la guitare au Roi; des pièces de clavecin de François Couperin, grand maître du genre musical descriptif, ou encore de Jean-Henri d’Anglebert, fidèle collaborateur du grand Lully; représentants de familles de musiciens, telles qu’on les rencontrait souvent à l'époque: les gambistes Antoine Forqueray et son fils Jean-Baptiste Antoine ont tous deux écrit pour d’autres instruments que celui qu'ils maîtrisaient en virtuoses. Quant à Marin Marais, autre violiste de légende, il a retrouvé de nos jours une certaine célébrité, notamment grâce au film TOUS LES MATINS DU MONDE .
Élève en clavecin de Blandine Verlet pendant plus de dix ans, Jean Rondeau s’est ensuite formé en basse continue, orgue, piano, jazz et improvisation, écriture, et direction de chœur et d’orchestre, au Conservatoire de Paris ainsi qu’à la Guildhall School de Londres. Il y obtient ses prix de clavecin et basse continue avec mention très bien et félicitations du jury. À 21 ans seulement, il se voit décerner le premier prix du concours international de clavecin de Bruges ainsi que le prix de EUBO Development Trust, attribué au plus jeune et prometteur musicien de l’Union européenne. Début 2015, il sort son premier disque en solo, IMAGINE, consacré à Jean-Sébastien Bach.. En solo, musique de chambre ou orchestre, il a eu la chance de se produire fréquemment dans toute l’Europe, ses plus grandes capitales et ses grands festivals, ainsi qu’en Amérique du Nord. Il joue également plus spécifiquement avec les groupes Note Forget (pour le jazz) et Nevermind (prix du Festival de musique ancienne d’Utrecht), dont il est membre fondateur.
clavecin Jean Rondeau
musique J.-H. d’Anglebert, Fr. Couperin, R. De Visée, A. et J.-B.-A. Forqueray, M.Marais
coorganisation Société de Musique, Centre de culture ABC
concert enregistré par Espace 2
Le règne du Roi Soleil était marqué par un faste incroyable, des guerres meurtrières, et, en même temps, par ce qu'on allait appeler l'Âge d'or ou l'Époque classique de la France. A part le théâtre, c'était la musique qui profitait le plus des possibilités offertes à Versailles, où se rencontraient les goûts italiens et français.
Les cérémonies de lever et du coucher du Roi ont été passablement ridiculisées par certains écrivains et épistoliers de l'époque. Elles nous paraissent encore plus loufoques aujourd'hui; mais elles furent au moins l'occasion pour certains compositeurs d'écrire de la très belle musique...
Ainsi, nous entendrons des SUITES de Robert de Visée, qui par ailleurs, enseigna la guitare au Roi; des pièces de clavecin de François Couperin, grand maître du genre musical descriptif, ou encore de Jean-Henri d’Anglebert, fidèle collaborateur du grand Lully; représentants de familles de musiciens, telles qu’on les rencontrait souvent à l'époque: les gambistes Antoine Forqueray et son fils Jean-Baptiste Antoine ont tous deux écrit pour d’autres instruments que celui qu'ils maîtrisaient en virtuoses. Quant à Marin Marais, autre violiste de légende, il a retrouvé de nos jours une certaine célébrité, notamment grâce au film TOUS LES MATINS DU MONDE .
Né à Paris en 1988, Thomas Dunford découvre le luth à l’âge de 9 ans. Il termine ses études en 2006 au Conservatoire supérieur de Paris, où il obtient un premier prix à l’unanimité. Il continue ses études à la Schola Cantorum de Bâle avec Hopkinson Smith. Il obtient son diplôme en 2009. Ses premiers CD, LACHRIMAE pour le label français Alpha, puis LABIRINTO D’AMORE, ont été unanimement acclamés par la critique, et récompensés de nombreux prix (BBC Magazine qualifiant même l’instrumentiste d’« Eric Clapton du luth »). Thomas Dunford est régulièrement invité à jouer avec les ensembles Les Arts Florissants, Cappella Mediterranea, Les Ombres, etc. Il est attiré par une grande variété de genres musicaux, dont le jazz, et collabore dans des projets de musique de chambre avec les chefs et solistes Paul Agnew, Leonardo García Alarcón, William Christie, Anne-Sophie von Otter, Jean Rondeau, Skip Sempé, Jean Tubéry…
Élève en clavecin de Blandine Verlet pendant plus de dix ans, Jean Rondeau s’est ensuite formé en basse continue, orgue, piano, jazz et improvisation, écriture, et direction de chœur et d’orchestre, au Conservatoire de Paris ainsi qu’à la Guildhall School de Londres. Il y obtient ses prix de clavecin et basse continue avec mention très bien et félicitations du jury. À 21 ans seulement, il se voit décerner le premier prix du concours international de clavecin de Bruges ainsi que le prix de EUBO Development Trust, attribué au plus jeune et prometteur musicien de l’Union européenne. Début 2015, il sort son premier disque en solo, IMAGINE, consacré à Jean-Sébastien Bach.. En solo, musique de chambre ou orchestre, il a eu la chance de se produire fréquemment dans toute l’Europe, ses plus grandes capitales et ses grands festivals, ainsi qu’en Amérique du Nord. Il joue également plus spécifiquement avec les groupes Note Forget (pour le jazz) et Nevermind (prix du Festival de musique ancienne d’Utrecht), dont il est membre fondateur.