Du 24 Déc au 2 Jan
L'INCONNU DE LA GRANDE ARCHE
Fiction
En bref...
1983, François Mitterrand lance un concours d'architecture international pour le projet phare de sa présidence : la Grande Arche de la Défense. A la surprise générale, Otto von Spreckelsen, architecte danois inconnu, remporte le concours… propulsé à la tête du chantier, l’homme s’entête à bâtir la Grande Arche telle qu’il l’a imaginée. Mais ses idées vont très vite se heurter à la complexité du réel et aux aléas de la politique. Reflet du projet pharaonique dont il retrace l’histoire, le film se déploie entre splendeur de l’image et grotesque des situations. Avec notamment Claes Bang, Xavier Dolan ou encore Swann Arlaud.En complément...
Séances supplémentaires en janvier!
Les horaires et tarifs...
- Mercredi 24 décembre à 18 h 15
- Vendredi 26 décembre à 20 h 15
- Dimanche 28 décembre à 11 h 15
- Mardi 30 décembre à 16 h 15
- Vendredi 2 janvier à 18 h 15
- Plein tarif 14.–
- Réduit 11.–
- Membres 10.–
- Ecoles partenaires et résident·es Alfaset 5.–
Bande Annonce...
Mais encore...
Sous les oripeaux de la chronique politico-architecturale, Stéphane Demoustier assure plus essentiellement une savoureuse comédie de caractères et une fable sur les relations orageuses de l’artiste et de la commande. Le film s’appuie pour ce faire sur un ouvrage passionnant de Laurence Cossé (La Grande Arche, 2016, Gallimard), relatant par le menu l’épopée de cette titanesque construction qui scelle la rencontre fatale entre un ombrageux démiurge scandinave et les mœurs florentines de la cour mitterrandienne.
– Jacques Mandelbaum, Le Monde –
Reconstitution palpitante au casting impeccable, Stéphane Demoustier met en scène un passionnant débat sur l’architecture dans un film aux dialogues prenants. Le débat est arbitré par un technocrate aux manières faussement onctueuses (Xavier Dolan est parfait dans le rôle) et, surtout, par le chef de l’État lui-même. Pour incarner François Mitterrand, Michel Fau a bien retenu la leçon de Michel Bouquet dans Le Promeneur du Champ-de-Mars (Robert Guédiguian, 2005) : en matière de jeu d’acteur, la composition est toujours plus pertinente, toujours plus féconde que l’imitation. Fau ne ressemble pas du tout à Mitterrand. Mais son interprétation du président de la République en monarque à la fois hautain et d’un humour ravageur, manipulateur parfois cynique mais esthète sincère dont les yeux s’illuminent au simple toucher d’un échantillon de marbre de Carrare, est plus vraie que nature.
– Samuel Douhaire, Télérama –
– Jacques Mandelbaum, Le Monde –
Reconstitution palpitante au casting impeccable, Stéphane Demoustier met en scène un passionnant débat sur l’architecture dans un film aux dialogues prenants. Le débat est arbitré par un technocrate aux manières faussement onctueuses (Xavier Dolan est parfait dans le rôle) et, surtout, par le chef de l’État lui-même. Pour incarner François Mitterrand, Michel Fau a bien retenu la leçon de Michel Bouquet dans Le Promeneur du Champ-de-Mars (Robert Guédiguian, 2005) : en matière de jeu d’acteur, la composition est toujours plus pertinente, toujours plus féconde que l’imitation. Fau ne ressemble pas du tout à Mitterrand. Mais son interprétation du président de la République en monarque à la fois hautain et d’un humour ravageur, manipulateur parfois cynique mais esthète sincère dont les yeux s’illuminent au simple toucher d’un échantillon de marbre de Carrare, est plus vraie que nature.
– Samuel Douhaire, Télérama –