Du 10 Déc au 3 Jan
L'AMOUR QU'IL NOUS RESTE
Fiction
En bref...
Anna est artiste. Son ex-mari Magnús, pêcheur, est très souvent en haute mer. Parents de trois enfants, séparé·es depuis peu, leur existence évolue sur une île aux paysages somptueux mais aux perspectives limitées. En l’espace d’une année, entre légèreté de l’instant et sentiments d’enfermement, se dessine le tableau subtile d’un amour qui se délite, avec des instants de tendresse et de joie, la nostalgie des corps et le besoin d’air. Porté par des acteur·ices bouleversant·es et une image pleine de grâce au gré des saisons.Les horaires et tarifs...
- Mercredi 3 décembre à 18 h 15
- Mercredi 10 décembre à 20 h 15
- Vendredi 12 décembre à 18 h 15
- Dimanche 14 décembre à 20 h 15
- Mardi 16 décembre à 18 h 15
- Jeudi 18 décembre à 18 h 15
- Lundi 22 décembre à 18 h 15
- Mercredi 31 décembre à 18 h 15
- Plein tarif 14.–
- Réduit 11.–
- Membres 10.–
- Ecoles partenaires et résident·es Alfaset 5.–
Bande Annonce...
Mais encore...
Salué pour sa fresque historico-poétique Godland en 2022, l’islandais Hlynur Pálmason est de retour avec un film autrement plus intimiste sur la famille et le temps qui passe, à travers le quotidien d’un couple et de leurs enfants confrontés au divorce. Tout en plans fixes et en instantanés sublimes des paysages volcaniques, L’AMOUR QU’IL NOUS RESTE captive et nous engloutit pendant 1h48.
– Alice de Brancion, SoFilm –
– Alice de Brancion, SoFilm –
Comment, en termes visuels, représenter la peur irrationnelle, les mauvaises pensées des protagonistes, l’absurdité qui semble régir l’existence? Comment mettre en scène des sentiments plus grands que le quotidien? Le temps passe et passe et passe encore comme dans ces plans répétés autour d’un épouvantail immobile – finira-t-il par remuer ? C’est improbable mais cela peut arriver, à l’image des surprenantes touches d’horreur qui s’invitent dans le récit… Les cadres inventifs ne le sont pas par simple vanité : la mise en scène expressive de Hlynur Pálmason réussit à rendre vivant et émouvant un sujet qu’on pourrait penser figé ou rebattu. Un regard sensible sur la beauté discrète du quotidien et le flot des souvenirs qui s’égrènent au rythme des saisons.
– Nicolas Bardot, Le Polyester –