Du 7 Déc au 27 Déc
MEKTOUB, MY LOVE: CANTO UNO
Fiction
En bref...
Durant les vacances d’été, Amin, jeune scénariste en devenir nouvellement installé à Paris, retourne à Sète où sa famille tient un restaurant tunisien. Entouré de ses ami·es d’enfance, il passe son temps entre la plage et les bars, aux côtés de son cousin Tony, dragueur invétéré, et de sa meilleure amie Ophélie. Tony a du succès, Amin est plus timide et se cache derrière son appareil photo. Mais en amour, c’est toujours le mektoub – le destin – qui a le dernier mot. Hommage à la jeunesse et au désir, au temps suspendu de l’été et au cinéma, le film est illuminé par des acteur·ices magnétiques : Shaïn Boumedine, Ophélie Bau et Hafsia Herzi notamment.En complément...
Nous tenons à avertir les spectateur·ices que le film témoigne d’une représentation des femmes et d’une sexualisation de leur corps qui est problématique. Ce regard est caractéristique du “male gaze” notamment analysé et décrit dans la francophonie par Iris Brey. Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous suggérons l’écoute de “Male gaze, ce que voient les hommes” de l’excellent podcast, “Les couilles sur la table”.
Les horaires et tarifs...
- Dimanche 7 décembre à 17 h 15
- Samedi 27 décembre à 17 h 15
- Plein tarif 14.–
- Réduit 11.–
- Membres 10.–
- Ecoles partenaires et résident·es Alfaset 5.–
Bande Annonce...
Mais encore...
Ce film confirme qu'Abdellatif Kechiche est merveilleux pour filmer le langage parlé et les corps. Le problème est qu'il a un orgueil démesuré : il croit qu'il peut intéresser pendant trois heures avec des scènes interminables. Libération a très bien dit que c'était un film avant tout sur le cul des femmes et même sur le cul en général, qui moi m'a véritablement gêné. Il y a les pages société dans les journaux, et les pages culturelles. Dans les pages société on a depuis cinq mois des revendications féminines certainement souvent très justifiées sur le regard masculin, et là dans les pages culturelles, ça ne gêne absolument plus qu'une caméra filme des fesses en permanence ! Abdellatif Kechiche se défend en disant "en peinture, il y a des vénus callipyges" - oui mais un tableau on le regarde dix minutes, pas trois heures…
– Miche Ciment, France Inter –
– Miche Ciment, France Inter –
L’un des plus grands films de l’année. Je trouve que le film est bouleversant et beaucoup plus construit narrativement qu'on ne le dit. Même si le récit est distendu par ces scènes très longues, il y a quelque chose de presque rohmerien dans cette sorte de conte moral et de trajet amoureux très construit. Sur l'ivresse de cinéma que vise Kechiche, j'ai envie que ça ne s'arrête jamais et je suis récompensé parce qu'effectivement ça s'arrête mais ça prend beaucoup de temps pour arrêter... et il y a un sentiment de plénitude, de la lumière, des corps ; on a envie de vivre dans ce film…
– Jean-Marc Lalanne, France Inter –
– Jean-Marc Lalanne, France Inter –
Moins démonstratif que La Vie d’Adèle et voué à la vitalité flamboyante de ses acteurs, un grand film ivre de désir et de sensualité.
– Murielle Joudet, Les Inrocks –