Du 19 Nov au 20 Nov
DAS IRDISCHE LEBEN
symphonie pour la fin des temps
théâtre musical
En bref...
Quatre personnes sont bloquées dans une pièce vide et ne peuvent plus s'échapper, sauf par le chant. Elles planifient donc leur évasion par la voix; ou leur maintien en captivité. À partir de chants et de fragments de symphonies de Gustav Mahler, Thom Luz et son ensemble construisent une brève histoire du monde sonore. La production explore les possibilités musicales d'une salle vide à la fin des temps, où quatre figures chantantes et incertaines sont bloquées, afin de transformer les immenses ensembles orchestraux de Mahler en arrangements de musique de chambre pour toutes sortes d'instruments inhabituels.Les horaires et tarifs...
Lieu : Temple Allemand
- Mercredi 19 novembre à 20 h 30
- Jeudi 20 novembre à 19 h 00
- Plein tarif 25.–
- Réduit 15.–
- Membres 10.–
- Ecoles partenaires 5.–
Réserver
Mais encore...
jeu Mara Miribung, Daniele Pintaudi, Samuel Streiff, Mathias Weibel
concept, espace, mise en scène Thom Luz
direction musicale Mathias Weibel
conseiller dramaturgique Stephan Müller
conception sonore, son Martin Hofstetter
costumes Tina Bleuler
direction technique, lumières Jens Seiler
concept, espace, mise en scène Thom Luz
direction musicale Mathias Weibel
conseiller dramaturgique Stephan Müller
conception sonore, son Martin Hofstetter
costumes Tina Bleuler
direction technique, lumières Jens Seiler
production Thom Luz, Bernetta Theaterproduktionen
coproduction Gare du Nord - Bâle
coproduction Gare du Nord - Bâle
partenariats Teatro Sociale Bellinzona, Theater Chur, Theater Casino Zug
Les instruments classiques ne sont plus qu'un lointain souvenir. Le chant est accompagné de forêts verdoyantes et de doux parfums qui semblent appartenir, eux aussi, au monde d'hier. La musique de Mahler est marquée par la mélancolie, l'angoisse et la peur d'un monde en rapide mutation. Elle évoque le tumulte et les contradictions qui caractérisent nos vies, hier comme aujourd'hui, et les traduit en récits symphoniques et chantés, tiraillés entre une jubilation surhumaine et une tristesse universelle.
Ainsi s'ouvre un espace d'associations autour de la vie terrestre et de ses étranges habitants, entre robinsonnade musicale et profonde salle d'attente beckettienne, où l'on redécouvre Mahler, ainsi que le lien entre lassitude du monde et optimisme face au changement.
Car, à l'instar des lieder et des symphonies de Mahler, les soirées de théâtre musical de Luz abordent souvent le déclin, le désespoir, la décadence et l'épuisement du monde – sans pour autant être sombres, mais au contraire pleines d'humour discret et de moments théâtraux d'une beauté magique.
