Le 30 Mai
JE REVIENS DANS 5 MINUTES
En présence
documentaire
En bref...
Musicien, poète improvisateur, figure de la scène musicale indépendante, Fabrice Denys – Fantazio de son nom de scène –, avec la complicité du cinéaste Frédéric Mainçon, part en quête, à la recherche d’un lien enfoui avec son père. Il lui propose un voyage pour aller voir un vieil ami avec qui il était entré en résistance pendant le régime de Vichy.Les horaires et tarifs...
- Vendredi 30 mai à 20 h 00
- Plein tarif 14.–
- Réduit 11.–
- Membres 10.–
- Ecoles partenaires et résident·es Alfaset 5.–
Bande-annonce...
Mais encore...
âge légal et conseillé 12 ans
Ivan est professeur à la retraite. Il a connu la lutte armée dès l’âge de 13 ans. Il n’en parle jamais. “Seule sa mère disait qu’il était viril parce qu’il avait su tuer un officier allemand”. Fabrice, son fils, est musicien et poète improvisateur connu sous le nom de Fantazio. Un gouffre semble séparer les deux hommes, mais lorsqu’ils montent ensemble sur scène, tandis que l’un joue de la contrebasse, l’autre retrouve ses talents d’orateur et le plaisir qu’il a connu au lycée de parler en public. Une caméra s’invite entre eux, comme pour mieux résoudre des énigmes enfouies. “J’aimerais lui faire sortir de son crâne tout ce qu’il sait, enregistrer la fumée de tout ce qu’il pense, l’entendre rire très doucement, petit souffle, de choses très subtiles qu’il ne pourrait pas dire lui-même”. Mais Fantazio butte sur son projet : emmener Ivan à Bruxelles pour y visiter l’un de ses vieux compagnons de résistance. Le voyage échoue. Mais le film réussit, tel un dialogue avec l’éternité.
Ivan est professeur à la retraite. Il a connu la lutte armée dès l’âge de 13 ans. Il n’en parle jamais. “Seule sa mère disait qu’il était viril parce qu’il avait su tuer un officier allemand”. Fabrice, son fils, est musicien et poète improvisateur connu sous le nom de Fantazio. Un gouffre semble séparer les deux hommes, mais lorsqu’ils montent ensemble sur scène, tandis que l’un joue de la contrebasse, l’autre retrouve ses talents d’orateur et le plaisir qu’il a connu au lycée de parler en public. Une caméra s’invite entre eux, comme pour mieux résoudre des énigmes enfouies. “J’aimerais lui faire sortir de son crâne tout ce qu’il sait, enregistrer la fumée de tout ce qu’il pense, l’entendre rire très doucement, petit souffle, de choses très subtiles qu’il ne pourrait pas dire lui-même”. Mais Fantazio butte sur son projet : emmener Ivan à Bruxelles pour y visiter l’un de ses vieux compagnons de résistance. Le voyage échoue. Mais le film réussit, tel un dialogue avec l’éternité.