Le 14 Déc
EL
PERFORMANCE TRANSDISCIPLINAIRE, MULTILINGUE, MULTIGENRE ET MILITANTE
concert performatif
En bref...
Concert performatif avec l'intensité du punk et du noise, la diversité du jazz, l'étrangeté d'une espèce de poésie sonore et le poids de l'art de la performance, EL aborde des thèmes contemporains à travers la musique, la science et la performance. Une prise de position radicale pour une soirée percutante.Les horaires et tarifs...
Lieu : Théâtre ABC
- Samedi 14 décembre à 20 h 30
- Plein tarif 25.–
- Réduit 15.–
- Membres 10.–
- Ecoles partenaires 5.–
Réserver
Mais encore...
basse électrique et composition Patrice Moret
voix, performance et météorologie Sara Koller
batterie Lionel Friedli
voix, performance et météorologie Sara Koller
batterie Lionel Friedli
EL est un projet transdisciplinaire (musique, science, performance), multilingue (français et allemand) et multi-genre qui aborde les problématiques d'aujourd'hui avec une âme militante. Son objectif : traduire les problématiques contemporaines dans - et les penser par - le langage artistique. Car cette nouvelle façon de percevoir le monde et de le mettre en perspective peut ouvrir de nouvelles voies de compréhension et d'appréhension des enjeux actuels.
Un exemple: le changement climatique est un fait, mais les mesures prises sont encore insuffisantes. Le problème n'est pas un manque de moyens technologiques, mais un manque de volonté politique, celle de changer quelque chose pour que notre planète reste vivable pour toutes et tous. EL adopte une approche scientifique (Sara est aussi météorologue !), mais aussi émotionnelle, des conséquences de cette catastrophe pour l'humanité.
Autre chose: en allemand, pendant des décennies, aucune distinction n'a été faite entre les parties externes et internes du sexe féminin. Il était généralement appelée « Scheide » et l'ensemble de la zone était appelé « Schambereich » [littéralement, la “zone de la honte”]. Ce n'est que depuis quelques années que l'on fait la distinction entre « vulve » et « vagin ». Jusqu'où devons-nous aller maintenant ? Devrions-nous conserver des termes comme « Schamlippen » [les ”lèvres de la honte”] ou trouver nos propres mots pour explorer et honorer le sexe féminin, qui ne devrait plus être associé à la honte. EL rend donc aussi un hommage à la vulve.
Vivre ensemble est une lutte quotidienne. Il n'est même pas facile de “se gérer” soi-même. EL veut sensibiliser les gens à se considérer eux-mêmes et à considérer autrui avec équité et respect. Il est important d'ajouter qu'EL n'a pas l'intention de faire la morale, mais souhaite simplement être authentique, honnête et aux aguets!
Un exemple: le changement climatique est un fait, mais les mesures prises sont encore insuffisantes. Le problème n'est pas un manque de moyens technologiques, mais un manque de volonté politique, celle de changer quelque chose pour que notre planète reste vivable pour toutes et tous. EL adopte une approche scientifique (Sara est aussi météorologue !), mais aussi émotionnelle, des conséquences de cette catastrophe pour l'humanité.
Autre chose: en allemand, pendant des décennies, aucune distinction n'a été faite entre les parties externes et internes du sexe féminin. Il était généralement appelée « Scheide » et l'ensemble de la zone était appelé « Schambereich » [littéralement, la “zone de la honte”]. Ce n'est que depuis quelques années que l'on fait la distinction entre « vulve » et « vagin ». Jusqu'où devons-nous aller maintenant ? Devrions-nous conserver des termes comme « Schamlippen » [les ”lèvres de la honte”] ou trouver nos propres mots pour explorer et honorer le sexe féminin, qui ne devrait plus être associé à la honte. EL rend donc aussi un hommage à la vulve.
Vivre ensemble est une lutte quotidienne. Il n'est même pas facile de “se gérer” soi-même. EL veut sensibiliser les gens à se considérer eux-mêmes et à considérer autrui avec équité et respect. Il est important d'ajouter qu'EL n'a pas l'intention de faire la morale, mais souhaite simplement être authentique, honnête et aux aguets!
On retrouve avec grand plaisir Sara Koller, qui nous avait régalé·es il y a un an, à l'occasion d'une performance avec un volet gastronomique qui lorgnait du côté de la Géorgie.