Archive - février 2016
JE ME METS AU MILIEU MAIS LAISSEZ-MOI DORMIR
D'APRES LA MAMAN ET LA PUTAIN
théâtre
En bref...
Alexandre est un jeune homme oisif, qui passe son temps à lire dans les cafés du Quartier Latin. Il vit avec Marie – une femme plus âgée que lui – mais est amoureux fou de Gilberte. Une magnifique adaptation du chef d’œuvre de Jean Eustache LA MAMAN ET LA PUTAIN.En complément...
Les représentations sont complètes, mais une liste d'attente est ouverte à la caisse, 1/2h avant le début du spectacle!
Des places sont presque toujours remises en ventes !
Des places sont presque toujours remises en ventes !
Sinon, cette pièce est encore jouée chez nos ami-e-s:
* du CCN-Théâtre du Pommier à Neuchâtel les 23 et 24 février
* des Spectacles français de Bienne du 25 au 27 février.
Mais encore...
mise en scène Dorian Rossel
jeu David Gobet, Anne Steffens, Dominique Gubser
dramaturgie Carine Corajoud
dramaturgie Carine Corajoud
collaboration artistique Delphine Lanza
assistante Sandrine Tindilière
régie Neills Doucet
Production Cie STT, La Bâtie Festival de Genève, L'Arsenic Lausanne
assistante Sandrine Tindilière
régie Neills Doucet
Production Cie STT, La Bâtie Festival de Genève, L'Arsenic Lausanne
LA MAMAN ET LA PUTAIN écrit et réalisé par Jean Eustache en 1973, a reçu le Grand prix spécial du Jury à Cannes et le prix de la critique internationale. C’est le matériau central pour aborder cette création : un texte de feu, écrit à partir de la vie et de la passion. C’est bien « d’écriture littéraire du langage parlé » qu’il s’agit ici : la beauté et la tenue du texte, de ses dialogues, le prouvent.
Jean Eustache dresse le portrait d’une jeunesse en marge des modèles traditionnels. Il pose la question universelle de l’injustice fondamentale qui préside aux jeux de l’amour et des souffrances qui en découlent. Il en a fait un film phare de la génération qui a eu entre 20 et 30 ans en 1968.
Comment faire du théâtre à partir du scénario d’un chef-d’œuvre cinématographique des années 70 ? Comment ces paroles résonnent-elles aujourd’hui et qu’en reste-t-il ? Les doutes peut-être face à un système qui rejette très vite dans ses marges les individus questionnant ses valeurs centrales. Le propos est servi ici par un magnifique trio d’acteurs, un tourne-disque, du champagne et quelques chaises.
Un des traits distinctifs de la compagnie réside dans le choix des textes, qui ne sont généralement pas empruntés au répertoire théâtral : un œuvre romanesque, un film, un essai, un article, une problématique, une bande dessinée, une partition musicale. Les spectacles sont conçus dans un va-et-vient entre l’élaboration dramaturgique et le travail du plateau. La dimension empirique de la démarche est fondamentale, qui implique une réévaluation permanente de ce qui se construit au fil des sessions de recherche et des répétitions.
Comment faire du théâtre à partir du scénario d’un chef-d’œuvre cinématographique des années 70 ? Comment ces paroles résonnent-elles aujourd’hui et qu’en reste-t-il ? Les doutes peut-être face à un système qui rejette très vite dans ses marges les individus questionnant ses valeurs centrales. Le propos est servi ici par un magnifique trio d’acteurs, un tourne-disque, du champagne et quelques chaises.
Né en 1975 à Zurich, Dorian Rossel sort diplômé de l’Ecole Serge Martin à Genève en 1996. C’est avec le collectif transdisciplinaire « Demain on change de nom » (1998–2005), qu’il mène ses premières créations.
En 2004, il fonde la Cie STT (Super trop Top). Entre 2008 et 2011, il est Artiste Associé à la Comédie de Genève où il crée QUARTIER LOINTAIN, SOUPÇONS, qui ont tourné tous deux au TPR. On a pu y voir également plus récemment le très impressionnant UNE FEMME SANS HISTOIRE.
En 2004, il fonde la Cie STT (Super trop Top). Entre 2008 et 2011, il est Artiste Associé à la Comédie de Genève où il crée QUARTIER LOINTAIN, SOUPÇONS, qui ont tourné tous deux au TPR. On a pu y voir également plus récemment le très impressionnant UNE FEMME SANS HISTOIRE.
Un des traits distinctifs de la compagnie réside dans le choix des textes, qui ne sont généralement pas empruntés au répertoire théâtral : un œuvre romanesque, un film, un essai, un article, une problématique, une bande dessinée, une partition musicale. Les spectacles sont conçus dans un va-et-vient entre l’élaboration dramaturgique et le travail du plateau. La dimension empirique de la démarche est fondamentale, qui implique une réévaluation permanente de ce qui se construit au fil des sessions de recherche et des répétitions.
