Archive - novembre 2023
BIG LITTLE WOMEN
documentaire
En bref...
Sous l’effet d’un philtre poétique très personnel, Nadia Fares métamorphose l’hommage à son père égyptien tant aimé en une chronique de la condition féminine en Egypte et en Suisse. Elle explore l’impact de la tradition patriarcale en effet miroir entre l’Orient et l’Occident.Bande-annonce...
Mais encore...
âge légal et conseillé 14 ans
Une lettre à un “patriarche cool”, telle est l’approche poétique de ce film qui retrace l’histoire du féminisme en Égypte et en Suisse. Effet de miroir, paradoxe.
Trois générations de femmes égyptiennes se battent pour leurs droits, mais leurs avancées sont souvent suivies de revers décourageants et de résignation. L’histoire des luttes des femmes est imbriquée dans l’histoire des luttes politiques et sociales de toute une nation. Lorsque le président Nasser libère l’Égypte de la domination coloniale dans les années 1950 et 1960, il libère également les femmes des contraintes les plus dures imposées par les traditions patriarcales du pays. C’est dans ces années que se situe la jeunesse et la formation de Nawal El Saadawi (1931-2021), célèbre intellectuelle féministe qui, par sa plume et son engagement, pose les bases théoriques de la lutte contre les restrictions que la société égyptienne impose aux femmes. Nawal est une intellectuelle qui se lance dans la mêlée ; ses arguments perspicaces et sans compromis sont étroitement liés aux luttes des femmes et à leurs transgressions des interdits patriarcaux. Elle paie le prix fort pour ses écrits et son activisme : d’abord la prison, puis l’exil.
Dans les années 1950 et 1960, Abdelghany Fares décide de poursuivre ses études de pharmacie en Suisse, où il fait la connaissance d’une jeune femme suisse. La réalisatrice du film, Nadia Fares, est le fruit de cette rencontre. Les images et les témoignages du film reflètent la situation politique et sociale de l’époque : alors que les femmes égyptiennes peuvent voter depuis 1956, les Suissesses doivent attendre plus d’une décennie avant d’obtenir le droit de vote.
Une lettre à un “patriarche cool”, telle est l’approche poétique de ce film qui retrace l’histoire du féminisme en Égypte et en Suisse. Effet de miroir, paradoxe.
Trois générations de femmes égyptiennes se battent pour leurs droits, mais leurs avancées sont souvent suivies de revers décourageants et de résignation. L’histoire des luttes des femmes est imbriquée dans l’histoire des luttes politiques et sociales de toute une nation. Lorsque le président Nasser libère l’Égypte de la domination coloniale dans les années 1950 et 1960, il libère également les femmes des contraintes les plus dures imposées par les traditions patriarcales du pays. C’est dans ces années que se situe la jeunesse et la formation de Nawal El Saadawi (1931-2021), célèbre intellectuelle féministe qui, par sa plume et son engagement, pose les bases théoriques de la lutte contre les restrictions que la société égyptienne impose aux femmes. Nawal est une intellectuelle qui se lance dans la mêlée ; ses arguments perspicaces et sans compromis sont étroitement liés aux luttes des femmes et à leurs transgressions des interdits patriarcaux. Elle paie le prix fort pour ses écrits et son activisme : d’abord la prison, puis l’exil.
Dans les années 1950 et 1960, Abdelghany Fares décide de poursuivre ses études de pharmacie en Suisse, où il fait la connaissance d’une jeune femme suisse. La réalisatrice du film, Nadia Fares, est le fruit de cette rencontre. Les images et les témoignages du film reflètent la situation politique et sociale de l’époque : alors que les femmes égyptiennes peuvent voter depuis 1956, les Suissesses doivent attendre plus d’une décennie avant d’obtenir le droit de vote.