Archive - mars 2023
PAMFIR
fiction
En bref...
Véritable sensation de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, PAMFIR raconte l’histoire d’un père fort et aimant, qui se bat pour que son fils emprunte d’autres voies que lui, plus légitimes. D’une densité remarquable, le film associe traditions populaires et cinéma de genre, faisant de son personnage un héros mythique et vertueux de l’Ouest ukrainien, en lutte contre l’ignorance.
Bande-annonce...
Mais encore...
âge légal et conseillé 16 ans
Leonid est un bagarreur et lutteur notoire. On le surnomme PAMFIR (littéralement «pierre»), tant c’est un colosse. Mais il est aussi un mari et un père aimant. Parti travailler à l’étranger, le voici de retour dans la campagne ukrainienne, à la frontière avec la Roumanie, où il retrouve sa femme et son fils. Désormais, il est résolu à rester honnête et a juré de ne plus faire de contrebande, une tradition dans cette région dominée par un garde-chasse nommé Oreste. Tandis que chacun apprête son masque pour les célébrations de Malanka, le carnaval d’hiver, PAMFIR est rattrapé par des dettes et choisit de convoyer une ultime cargaison clandestine.
Premier long-métrage du cinéaste ukrainien Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk, PAMFIR est un film impressionnant, qui projette son personnage dans une lutte sans merci. Ancré dans les Carpates de l’oblast de Tchernivtsi, où se mêlent rites païens et croyances en la Sainte Trinité, le récit fait ressurgir un passé trouble et des peurs ancestrales dans la vie de PAMFIR, tout en dévoilant peu à peu sa défiance vis-à-vis de Dieu. Grâce à une mise en scène toujours en mouvement et une habileté virtuose à chorégraphier les corps, le réalisateur confère à son film un souffle remarquable et provoque des sensations intenses, que vient renforcer une photographie aux tonalités rouges, vertes et bleues. Surpassant le cinéma de genre, le cinéaste mêle le néo-western au film noir et à la tragédie religieuse, façonnant ainsi une œuvre captivante où un héros mythique se bat envers et contre tout, tel un ours traqué dans la forêt.
Leonid est un bagarreur et lutteur notoire. On le surnomme PAMFIR (littéralement «pierre»), tant c’est un colosse. Mais il est aussi un mari et un père aimant. Parti travailler à l’étranger, le voici de retour dans la campagne ukrainienne, à la frontière avec la Roumanie, où il retrouve sa femme et son fils. Désormais, il est résolu à rester honnête et a juré de ne plus faire de contrebande, une tradition dans cette région dominée par un garde-chasse nommé Oreste. Tandis que chacun apprête son masque pour les célébrations de Malanka, le carnaval d’hiver, PAMFIR est rattrapé par des dettes et choisit de convoyer une ultime cargaison clandestine.
Premier long-métrage du cinéaste ukrainien Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk, PAMFIR est un film impressionnant, qui projette son personnage dans une lutte sans merci. Ancré dans les Carpates de l’oblast de Tchernivtsi, où se mêlent rites païens et croyances en la Sainte Trinité, le récit fait ressurgir un passé trouble et des peurs ancestrales dans la vie de PAMFIR, tout en dévoilant peu à peu sa défiance vis-à-vis de Dieu. Grâce à une mise en scène toujours en mouvement et une habileté virtuose à chorégraphier les corps, le réalisateur confère à son film un souffle remarquable et provoque des sensations intenses, que vient renforcer une photographie aux tonalités rouges, vertes et bleues. Surpassant le cinéma de genre, le cinéaste mêle le néo-western au film noir et à la tragédie religieuse, façonnant ainsi une œuvre captivante où un héros mythique se bat envers et contre tout, tel un ours traqué dans la forêt.
