Archive - octobre 2015
El bóton de nácar documentaire

En bref...

Après NOSTALGIA DE LA LUZ, Patricio Guzmán part au Sud de l'archipel, au froid et à l'humidité, où toute une civilisation a été massacrée par les colons. Un nouveau film fort sur le Chili, où la géographie rejoint les réflexions métaphysiques et historiques.

Bande-annonce...

Mais encore...

 âge légal et conseillé 16 ans
Avec NOSTALGIA DE LA LUZ, Patricio Guzmán, nous emmenait dans le désert d’Atacama, à l’extrême nord du Chili. Là-bas, il y sondait le cosmos pour scruter les rocs et les sables du désert. EL BOTON DE NACAR nous emporte, lui, à l’extrême sud du pays, 4000 km plus bas. Mais c’est encore sur l’histoire des hommes et de leur mémoire que revient Patricio Guzmán.?? Au premier, illuminé par la lumière si pure et la sécheresse du désert du nord, répond le ciel chargé et la froide humidité de l’archipel du sud. Ici, ce sont l’eau et le froid qui ont formé les hommes et les civilisations. Car ces îles innombrables étaient habitées, bien avant que les colons n’arrivent et massacrent – ils étaient encore 8000 au 18e siècle, ils ne sont plus que 20 descendants directs aujourd’hui. A nouveau, le réalisateur nous faire ressentir la géographie bizarre de ce pays qu’est le Chili – tout en longueur, ouvert sur la mer qui est sa plus grande frontière, et pourtant profondément terrien. Un pays si long, qu’on ne peut le représenter en un seul morceau. Enfin, il y a la mémoire de l’eau. Celle qui vient du cosmos – qui se compte en millions d’années – et celle, plus macabre et contemporaine, qui vient de l’océan – car ici, comme au nord, les militaires ont essayé d’effacer les traces de leurs crimes. C’était sans compter ce bouton de nacre ramené à la surface.?  

Informations...

Auteur

Patricio Guzmán

Genre

documentaire

Age

Dès 16 ans

Durée

1h22

Année

2015

Pays

Chili

Lieu

Cinéma ABC

Revue de presse

Télécharger