Archive - octobre 2022
HENDRIKSEN–GISLER / MEZQUIDA
FESTIVAL 1000JAZZ - SOIREE II
Jazz
En bref...
Le Festival 1000 Jazz prend ses quartiers au Temple Allemand pour une soirée plutôt intimiste. En première partie un duo suisse, Alex Hendriksen et Fabian Gisler, dans une composition originale saxophone ténor et contrebasse. En deuxième partie, une figure du jazz espagnol: Marco Mezquida en formation trio.En complément...
Prévente sur le site du festival
Mais encore...
HENDRIKSEN-GISLER
sax Alex Hendriksen
contrebasse Fabian Gisler
sax Alex Hendriksen
contrebasse Fabian Gisler
MARCO MEZQUIDA
piano Marco Mezquida
percussion Aleix Tobias
violoncelle Martín Meléndez
piano Marco Mezquida
percussion Aleix Tobias
violoncelle Martín Meléndez
HENDRIKSEN-GILSER (CH)
Voilà un duo dont la profondeur, la simplicité et la virtuosité retenue force l’admiration. La sonorité chaude du saxophone ténor devient à l’occasion ardente et se mêle au swing boisé de la contrebasse. Ces deux là nous racontent des histoires, dans le plus pur héritage des maîtres du genre, utilisant ce matériau malléable à souhait qu’est le jazz classique.
Ils cultivent l’art du duo, comme l’on fait avant eux Stan Getz et Kenny Barron, Jim Hall et Ron Carter ou Keith Jarrett et Charlie Haden. À la différence qu’ici il n’y a pas d’instrument harmonique d’accompagnement, seulement les voix singulières de la contrebasse et du ténor.
Les deux hommes ont une formation solide, Hendriksen à la Berklee School of Music de Boston et Gisler à la Bern Swiss Jazz School sous la tutelle de Rufus Reid, Ray Brown et George Mraz. La diversité de styles a caractérisé leurs parcours, du big band à la pop en passant par la musique de films. Mais c’est dans cette formation intimiste-ci qu’ils partagent avec nous le sommet de leur art.
Voilà un duo dont la profondeur, la simplicité et la virtuosité retenue force l’admiration. La sonorité chaude du saxophone ténor devient à l’occasion ardente et se mêle au swing boisé de la contrebasse. Ces deux là nous racontent des histoires, dans le plus pur héritage des maîtres du genre, utilisant ce matériau malléable à souhait qu’est le jazz classique.
Ils cultivent l’art du duo, comme l’on fait avant eux Stan Getz et Kenny Barron, Jim Hall et Ron Carter ou Keith Jarrett et Charlie Haden. À la différence qu’ici il n’y a pas d’instrument harmonique d’accompagnement, seulement les voix singulières de la contrebasse et du ténor.
Les deux hommes ont une formation solide, Hendriksen à la Berklee School of Music de Boston et Gisler à la Bern Swiss Jazz School sous la tutelle de Rufus Reid, Ray Brown et George Mraz. La diversité de styles a caractérisé leurs parcours, du big band à la pop en passant par la musique de films. Mais c’est dans cette formation intimiste-ci qu’ils partagent avec nous le sommet de leur art.
MARCO MEZQUIDA (ES)
“Prodigieux”, “magique”, “magnétique”, tout cela, et plus encore, a déjà été dit par la presse à propos de Marco Mezquida. Ce trentenaire natif de Minorque est l’une des apparitions les plus éblouissantes sur la scène musicale européenne depuis longtemps. Mezquida est compositeur, pianiste, improvisateur, accompagnateur et chef d’orchestre, mais par-dessus tout, il est un artiste ludique et imprévisible. Ravel, Jarrett, Schubert, Evans, Rachmaninov ou Bley, pour n’en nommer que quelques-uns, se fondent délicieusement dans l’ADN musical de Marco, y cotoyant les musiques latines et flamenco.
Ses collègues de l’Association des musiciens de jazz et de la musique moderne de Catalogne l’ont choisi comme”musicien de l’année”, non pas une, mais quatre fois en cinq éditions. Il a partagé la scène avec des personnalités de renom comme Lee Konitz ou Bill McHenry, et le groupe qu’il nous propose ici a l’originalité de remplacer l’habituelle contrebasse par un noble violoncelle.
LETTERS TO MILOS, son dernier album avec ce trio, n’est pas seulement une lettre d’amour à son fils, c’est aussi le témoignage de ce qui le décrit le mieux artistiquement aujourd’hui.
