Archive - novembre 2021
M [ÈRE] S
BARCA NOSTRA: DEUXIÈME ESCALE
Installation sonore
En bref...
Deuxième étape d’un triptyque écrit à l’occasion des 30 ans de l’ensemble vocal féminin Calliope, M[ÈRE]S est une installation mêlant photographies, textes et musique. Au travers d’une interrogation sur la figure féminine, c’est l’idée de courage qui est autopsiée.En complément...
Diiffusion tous les jours, aux heures pleines, de 11h à 19h
Le finissage, sur réservation, dimanche 14 novembre à 17h affiche COMPLET. Nous ne pourrons malheureusement pas vous accueillir à cette occasion.
Compte tenu des mesures sanitaires en vigueur, nous sommes dans l'obligation de demander aux visiteurs et visiteuses de 16 ans et plus de présenter un certificat COVID (obtenu suite à une vaccination, une guérison récente ou un test négatif) ainsi qu'une pièce d'identité à l'entrée.
Merci de votre compréhension.
La troisième et dernière escale du Choeur Calliope se fera en novembre 2022.
Teaser M[ERE]S...
Mais encore...
conception, textes et musique François Cattin
scénographie Alain Kilar
photographie Xavier Voirol
construction Gérard Pfeiffer
scénographie Alain Kilar
photographie Xavier Voirol
construction Gérard Pfeiffer
co-production Choeur Calliope, Conservatoire de musique neuchâtelois, Centre de culture ABC
Le 29 juin 2019, Carola Rackete, capitaine du navire Sea Watch débarque à Lampedusa malgré la rage du ministre italien de l’intérieur : 42 migrants accostent en Europe. Soudain ce n’est plus un bateau mais une arche de Noé, et le geste une métaphore extraordinaire du courage, de la nécessité, de la résistance et aussi, étrangement, d’une forme de maternité.
Sur le mur 18 portraits, les visages des chanteuses de Calliope. Ils flottent, apparaissent, se cachent ou simplement nous regardent, posés sur une rivière de textes qui conduit le spectateur dans une narration à sens multiples. Les figures de Noé, de Greta, de Carola, de Rosa, de Marie ou du naufragé s’entrechoquent, s’entreparlent et se rencontrent pour donner à sentir un monde brutal qui n’ouvre en définitive que sur des choix dérisoires lorsqu’il s’agit de passer. Passer, c’est-à-dire partir, traverser la méditerranée, franchir nos rubiconds, chérir des idéaux ou lorsqu’il s’agit plus largement d’offrir la vie. La scénographie d’Alain Kilar plonge le regardeur dans l’éternité par des évocations mystérieuses de mouvements systémiques permanents. La musique et les textes de François Cattin lancent des questions à n’en plus finir sur les images évanescentes de Xavier Voirol prenant peu à peu leur fonction de vigies.
“Là où l’on fabrique les rêves, il n’y avait plus pour nous de choix” Anna Akhmatova