Archive - août 2015
                                                    CARNEFICINE                
                                            CARNAGES (DESASTRES)
                                                                théâtre d'objets
                                                                                                    
            
            
        En bref...
Inspiré par le texte homonyme d’Andrea Bianchetti, CARNEFICINE allie l’expression la plus profonde de la poésie, et l’extraversion (sinon la perversion) de l’action théâtrale.Carneficine/Carnage...
Mais encore...
	adaptation et jeu Ledwina Costantini
	poésie Andrea Bianchetti
	scénographie Ivana Falconi 
	texture sonore Olivier Gabus, Opera retablO
	création lumière Luigi Sala
	technique Michele Tognetti
	photographie Camilla Parini
	production Opera retablO (Tessin)
	
	
	
                
            
		Le contraste frappant entre l’esthétique de la scénographie, inspirée de l’enfance, et le contenu implacable et cru du texte poétique amène le public dans un monde écartelé  entre une forme de réconfort et une violente déstabilisation.
Un conte de fées pour adultes (même si les couleurs chatoyantes et d’improbables disproportions suggèrent émerveillement et fascination); une histoire où surgissent des éléments aliénants, multipliés par la texture sonore. Au fil des images, et suivant les traces de l’écriture poétique, le spectacle appelle les spectateurs à s’interroger sur leur propres « désastres » et, en conséquence, sur leurs propres « fables».
		
Un conte de fées pour adultes (même si les couleurs chatoyantes et d’improbables disproportions suggèrent émerveillement et fascination); une histoire où surgissent des éléments aliénants, multipliés par la texture sonore. Au fil des images, et suivant les traces de l’écriture poétique, le spectacle appelle les spectateurs à s’interroger sur leur propres « désastres » et, en conséquence, sur leurs propres « fables».
			« Mes CARNAGES parlent de nous tous. C'est l'histoire du rapport que l'homme entretien avec l'art et, en l'occurrence, avec la musique. Pourquoi la musique? Parce que c'est l'art le plus éloigné de la raison : la musique ne se comprend pas rationnellement (à moins que l'on soit un expert) mais elle se perçoit avec l'âme ; c'est le seul art inexplicable, et comme tel, le plus élevé et le plus sublime. Et en tant qu'art le moins compréhensible, il devient la hantise, le tourment d'une femme abandonnée dans sa maison. L'unique certitude du poème est la présence de cette femme (et peut-être celle d'un chien noir) : il n'y a rien d'autre. Il y a des absences : le mari, les amitiés, un ordre perdu que la femme tente désespérément de récupérer (comme on le verra bien au début du spectacle quand l'actrice réorganise son petit monde esthétique). Et puis il y a des présences fastidieuses et nocives : les insectes, les limaces et un homme mystérieux qui pénètre par un trou dans le toit, comme s'il était un ange. »
		
			Andrea Bianchetti
	 
				 
                 
                 
                 
                 
                 
                 
                