Archive - septembre 2020
AVANT LA RETRAITE
UNE COMÉDIE DE L'ÂME ALLEMANDE - CRÉATION
comédie noire
En bref...
Coincés dans leur maison familiale, trois personnages sont dans l'attente intenable que l'heure soit venue... l'heure de la retraite et des grands voyages ! L'heure de fêter l'anniversaire de Himmler et de pouvoir le faire au grand jour, à nouveau. La pièce veut expulser les rêves d'innocence que la société autrichienne cultive dans ses entrailles depuis la fin de la guerre. Le grand Thomas Bernhard et la remarquable palette de comédien·nes réunies sur le plateau excellent dans cet exercice...En complément...
ATTENTION!
La scénographie d’AVANT LA RETRAITE va nécessiter un entracte, que nous n'avions pas prévu. Comme le spectacle est assez long, il nous semble plus judicieux de modifier les horaires des représentations.
SAMEDI A 19H PLUTÔT QU’A 20H30
DIMANCHE à 17H30 PLUTÔT QU’A 19H
Nous espérons que ça ne vous posera pas de problème insoluble.
Merci de votre compréhension.
La scénographie d’AVANT LA RETRAITE va nécessiter un entracte, que nous n'avions pas prévu. Comme le spectacle est assez long, il nous semble plus judicieux de modifier les horaires des représentations.
SAMEDI A 19H PLUTÔT QU’A 20H30
DIMANCHE à 17H30 PLUTÔT QU’A 19H
Nous espérons que ça ne vous posera pas de problème insoluble.
Merci de votre compréhension.
Mais encore...
texte Thomas Bernhard
traduction Claude Porcell, l'Arche éditeur
mise en scène et interprétation Marion Duval, Camille Mermet, Aurélien Patouillard
collaboratrices littéraires Delphine Abrecht, Camille Luscher
scénographie et lumière Florian Leduc
collaboration artistique et direction musicale Louis Bonard
assistanat à la scénographie Marine Brosse
costumes Séverine Besson
maquillage et perruques Emmanuelle Olivet Pellegrin
création sonore Diane Blondeau
production Zooscope, Chris Cadillac, Personne
coproduction Arsenic - Lausanne, Théâtre St-Gervais - Genève, Centre de culture ABC
mise en scène et interprétation Marion Duval, Camille Mermet, Aurélien Patouillard
collaboratrices littéraires Delphine Abrecht, Camille Luscher
scénographie et lumière Florian Leduc
collaboration artistique et direction musicale Louis Bonard
assistanat à la scénographie Marine Brosse
costumes Séverine Besson
maquillage et perruques Emmanuelle Olivet Pellegrin
création sonore Diane Blondeau
production Zooscope, Chris Cadillac, Personne
coproduction Arsenic - Lausanne, Théâtre St-Gervais - Genève, Centre de culture ABC
Cette pièce n'arrête pas de faire scandale depuis sa création en 1979. Le contexte est sordide : un magistrat, ancien nazi qui ne s'est pas repenti, fête chaque année avec ses deux soeurs l'anniversaire de Himmler. L'une, qui partage ses convictions, est aussi sa maîtresse ; l'autre paralysée pendant la guerre et farouchement antinazie, est devenue leur souffre douleur. Les trois personnages incarnent à merveille les dangers de la situation politique actuelle. Ils annoncent le lent retour de ces heures sombres que l'on préférerait oublier!
À se demander si les sempiternelles conflits pseudo-politiques ou les interprétations ressassées du passé familial ne sont pas là pour combler le vide de trois existences morbides pour lesquelles une bataille, même vaine, est toujours mieux que la pensée obsédante de sa propre insignifiance.
Le contraste offert par la complexité des personnages et de leurs relations, tout comme la légèreté assumée par les trois acteurs·trices-metteur·es en scène pour tirer la pièce du côté d'une farce (qui pourrait frôler le mauvais goût) feront de cette version d'AVANT LA RETRAITE une œuvre complète, dérangeante, fascinante.
“ Le tragique c'est que l'humanité comme disait Père en connaissance de cause
prend toujours le mauvais chemin.
L'humanité est un patient qui absorbe tout ce qu'on lui donne
n'importe quel toxique mortel disait Père. ”
À se demander si les sempiternelles conflits pseudo-politiques ou les interprétations ressassées du passé familial ne sont pas là pour combler le vide de trois existences morbides pour lesquelles une bataille, même vaine, est toujours mieux que la pensée obsédante de sa propre insignifiance.
Le contraste offert par la complexité des personnages et de leurs relations, tout comme la légèreté assumée par les trois acteurs·trices-metteur·es en scène pour tirer la pièce du côté d'une farce (qui pourrait frôler le mauvais goût) feront de cette version d'AVANT LA RETRAITE une œuvre complète, dérangeante, fascinante.
“ Le tragique c'est que l'humanité comme disait Père en connaissance de cause
prend toujours le mauvais chemin.
L'humanité est un patient qui absorbe tout ce qu'on lui donne
n'importe quel toxique mortel disait Père. ”