Archive - août 2015
IPOTESI PER UN DESTINO - PERMANENZA
"résidence picturale"
fresque improvisée
En bref...
A l'image d' IPOTESI PER UN DELIRIO, premier travail monumental réalisé en 2002, Nando Snozzi s'installe pour une dizaine de jours au Temple Allemand pour y créer une fresque imposante. Du « délire » au « destin », un itinéraire où l'improvisation picturale se nourrit de multiples stimuli artistiques.Mais encore...
conception et peinture Nando Snozzi
production Atelier Attila d Nando Snozzi
coproduction Centre de culture ABC
En 2002, L’ABC présentait au Temple Allemand un projet du peintre tessinois Nando Snozzi : HYPOTHÈSES POUR UN DÉLIRE. Il s’agissait d’une résidence « totale » du peintre, immergé dans le temple pendant trois semaines. Il y travaillait, mangeait, recevait, dormait,… L’expérience fut plus que concluante. Il n’y eut pas de jour sans que, curieux, amateurs d’art, passants, gosses du quartier, artistes et classes d’écoles ne poussent la porte, s’installent, musardent, discutent ou regardent en silence. D’une longue surface blanche faisant le tour de la salle, Nando Snozzi fit émerger jour après jour une foule colorée de personnages questionnant chacun à leur manière cette époque en délire.
En 2002, L’ABC présentait au Temple Allemand un projet du peintre tessinois Nando Snozzi : HYPOTHÈSES POUR UN DÉLIRE. Il s’agissait d’une résidence « totale » du peintre, immergé dans le temple pendant trois semaines. Il y travaillait, mangeait, recevait, dormait,… L’expérience fut plus que concluante. Il n’y eut pas de jour sans que, curieux, amateurs d’art, passants, gosses du quartier, artistes et classes d’écoles ne poussent la porte, s’installent, musardent, discutent ou regardent en silence. D’une longue surface blanche faisant le tour de la salle, Nando Snozzi fit émerger jour après jour une foule colorée de personnages questionnant chacun à leur manière cette époque en délire.
Douze ans plus tard, l’époque n’a visiblement pas trouvé l’apaisement de sa folie ; elle y ajouterait plutôt la perte progressive de l’éthique et de la morale. Le peintre aimerait donner suite à cette première expérience en « s’autorisant à résister avec la complicité de l’art. Créer avec la peinture et le dessin, avec la musique et les textes, un parcours imaginaire dans les doutes du futur et les espérances du présent ». Nando Snozzi passerait sa résidence sous les yeux des visiteurs volontaires et curieux, à peupler de panneau en panneau une grande fresque débordante de toutes les humanités. Une improvisation picturale d’une dizaine de jours conduite par ses visions, la musique, les rencontres, les discussions, la couleur de la lumière ce jour-là…