Archive - décembre 2017
PERDRE LE NORD
THÉÂTRE ITINÉRANT
En bref...
Il faut raconter des histoires, nous suggère Claude Thébert, rallumer les étincelles intérieures qui produisent la curiosité. Oser errer, avoir le courage de l’inconnu, s’aventurer à la rencontre de l’autre et semer les cailloux de l’imagination. «Perdre le nord», ensemble. A l’occasion de l’anniversaire de l’ABC, Claude Thébert nous offre une représentation du dernier spectacle de « son » théâtre du Sentier.Mais encore...
texte Christiane Thébert
conception Claude Thébert
jeu Lionel Brady, Claude Thébert
regard complice Jeanne Quattropani
scénographie Virginie Delannoy
production Théâtre du Sentier
coproduction TPR — Centre neuchâtelois des arts vivants
L’Orient s’embrase, l’Europe se replie, les espaces de liberté se réduisent. L’industrie de la culture se transforme en bourse du rêve, mais croit-elle encore en l’imaginaire ? Dans cet air du temps délétère, comment donc sortir des sentiers battus ? Comment tracer sa propre trajectoire, choisir sa vie ? Et qu’en est-il de l’art dans tout ça, celui qui se fiche de la rentabilité, qui place l’humain au cœur de ses préoccupations ?
Pour sa nouvelle création, Claude Thébert se penche sur la notion de liberté, avec pour fidèle compagne la poésie. En toute simplicité, ce conteur au timbre chaleureux partage une déambulation émouvante, à la fois légère et profonde, qui renoue avec l’essence de notre humanité, bouscule les certitudes et nous replace sur le chemin de l’émerveillement. Une traversée qui se décline comme un art de la joie, une ode au présent et à l’avenir.
La question de la liberté l’habite depuis longtemps. Avec sa compagnie le Théâtre du Sentier, qu’il fonde en 1993, Claude Thébert ne cesse de monter des auteurs qui abordent cette thématique, que ce soit Robert Walser, Emmanuel Bove, Heinrich von Kleist ou encore Hugo Lœtscher. Etre libre, pour cet amoureux des mots, c’est aussi développer une certaine manière de faire du théâtre qui ne nécessite qu’un équipement sommaire, afin de se déplacer facilement et d’aller à la rencontre des gens là où ils se trouvent, dans les salles de fête, dans la rue, les appartements et même les théâtres ! Né en 1947 dans les Vosges, Claude Thébert se forme à l’Ecole Grotowski d’Aix-en-Provence. Il rejoint la troupe du Théâtre populaire romand en 1971. Il y reste jusqu’en 1985, date à laquelle il s’installe à Genève, où il vit aujourd’hui. Il joue en France, en Suisse, en Belgique, avec des metteurs en scène tels que Claude Stratz, Philippe Sireuil, Jean-Louis Hourdin, Jean Liermier, etc.
conception Claude Thébert
jeu Lionel Brady, Claude Thébert
regard complice Jeanne Quattropani
scénographie Virginie Delannoy
production Théâtre du Sentier
coproduction TPR — Centre neuchâtelois des arts vivants
L’Orient s’embrase, l’Europe se replie, les espaces de liberté se réduisent. L’industrie de la culture se transforme en bourse du rêve, mais croit-elle encore en l’imaginaire ? Dans cet air du temps délétère, comment donc sortir des sentiers battus ? Comment tracer sa propre trajectoire, choisir sa vie ? Et qu’en est-il de l’art dans tout ça, celui qui se fiche de la rentabilité, qui place l’humain au cœur de ses préoccupations ?
Pour sa nouvelle création, Claude Thébert se penche sur la notion de liberté, avec pour fidèle compagne la poésie. En toute simplicité, ce conteur au timbre chaleureux partage une déambulation émouvante, à la fois légère et profonde, qui renoue avec l’essence de notre humanité, bouscule les certitudes et nous replace sur le chemin de l’émerveillement. Une traversée qui se décline comme un art de la joie, une ode au présent et à l’avenir.
La question de la liberté l’habite depuis longtemps. Avec sa compagnie le Théâtre du Sentier, qu’il fonde en 1993, Claude Thébert ne cesse de monter des auteurs qui abordent cette thématique, que ce soit Robert Walser, Emmanuel Bove, Heinrich von Kleist ou encore Hugo Lœtscher. Etre libre, pour cet amoureux des mots, c’est aussi développer une certaine manière de faire du théâtre qui ne nécessite qu’un équipement sommaire, afin de se déplacer facilement et d’aller à la rencontre des gens là où ils se trouvent, dans les salles de fête, dans la rue, les appartements et même les théâtres ! Né en 1947 dans les Vosges, Claude Thébert se forme à l’Ecole Grotowski d’Aix-en-Provence. Il rejoint la troupe du Théâtre populaire romand en 1971. Il y reste jusqu’en 1985, date à laquelle il s’installe à Genève, où il vit aujourd’hui. Il joue en France, en Suisse, en Belgique, avec des metteurs en scène tels que Claude Stratz, Philippe Sireuil, Jean-Louis Hourdin, Jean Liermier, etc.