Du 7 Jan au 29 Jan
LES ÉCHOS DU PASSÉ
Fiction
En bref...
Un domaine isolé dans l’Altmark, en Allemagne du Nord. Les murs de la ferme portent l’empreinte d’un siècle de vies, de silences et de mémoire. Alma en 1910, Erika en 1940, Angelika en 1980 et Nelly en 2020 : le film esquisse leurs histoires, liées de façon mystérieuse à ce lieu et entre elles, révèlant des échos invisibles à travers le temps. Quand un drame se répète, les frontières entre passé et présent vacillent. Mascha Schilinski signe une œuvre magistrale sur l’héritage émotionnel, la mémoire des lieux et ce qui subsiste lorsque le temps semble s’effacer. Prix du Jury à Cannes.Les horaires et tarifs...
- Mercredi 7 janvier à 20 h 15
- Vendredi 9 janvier à 20 h 45
- Dimanche 11 janvier à 11 h 15
- Mardi 13 janvier à 20 h 15
- Dimanche 18 janvier à 17 h 15
- Mercredi 21 janvier à 20 h 15
- Samedi 24 janvier à 17 h 15
- Lundi 26 janvier à 20 h 15
- Jeudi 29 janvier à 20 h 15
- Plein tarif 14.–
- Réduit 11.–
- Membres 10.–
- Ecoles partenaires et résident·es Alfaset 5.–
Bande Annonce...
Mais encore...
L’audace, c’est dans Les échos du passé, de la réalisatrice allemande Mascha Schilinski, qu’on l'a trouvée. Avec ce premier film en compétition, on est exactement dans ce qu'on attend dans un festival comme Cannes : la découverte d'une cinéaste, un film à l'ambition folle : raconter 100 ans d'histoire allemande via les histoires de quatre jeunes filles qui ont vécu dans la même ferme à l'est de l'Allemagne, et dont les destins se répondent en écho et en rimes. Un peu comme si toutes les saisons de la série Heimat d'Edgar Reitz s'interpénétraient dans un seul film de 2h30, mais selon un point de vue féminin et fantomatique. Grand film sensoriel, et sensuel, Les échos du passé met la barre très haut.
- France Culture, Antoine Guillot -
Les échos du passé est comme ces vieux albums de famille que l’on feuillette curieux et mélancolique. Ces visages que l’on découvre sur des photos fanées nous sont inconnus, éloignés par des générations. Mais parfois, quelque chose dans le regard de ces aïeuls oubliés, un air distant, les yeux dans le vague ou un sourire en coin, nous font ressentir une étrange et intense émotion, comme si un peu d’une vie secrète nous avait été transmise. C’est cette émotion rare qui submerge dans Les échos du passé. Mascha Schilinski a un goût pour les mises en scène époustouflantes et maîtrisées, et surtout, cette idée psychanalytique de l’héritage des douleurs passées transmis de génération en génération. Des instants suspendus dont la trace continue de marquer les murs. Un vrai film de fantômes, qui hantent longtemps.
- SoFilm -
