Archive - mars 2016
Amour fou
fiction
En bref...
Extrapolation cinématographique à partir du double suicide d'Heinrich von Kleist et d'Henriette Vogel, dans une étrange comédie au coeur de l'époque romantique en Allemagne. Le dernier film de Jessica Hausner (LOURDES) diffusé grâce à la Cinémathèque suisse....
Mais encore...
avec Christian Friedel, Birte Schnöink, Stephan Grossmann
Berlin, à l'époque romantique. Le jeune poète Heinrich souhaite dépasser le côté inéluctable de la mort grâce à l'amour: il tente de convaincre sa cousine Marie, qui lui est proche, de contrer le destin en déterminant ensemble leur suicide. Mais Marie, malgré son insistance, reste sceptique. Heinrich est déprimé par le manque de sensibilité de cette dernière, alors qu'Henriette, une jeune femme qu'Heinrich avait également approchée, semble soudainement tentée par la proposition lorsqu'elle se sait atteinte d'une maladie incurable. Une "comédie romantique" librement inspirée du suicide du poète Heinrich von Kleist et de la musicienne Henriette Vogel, en 1811.
Berlin, à l'époque romantique. Le jeune poète Heinrich souhaite dépasser le côté inéluctable de la mort grâce à l'amour: il tente de convaincre sa cousine Marie, qui lui est proche, de contrer le destin en déterminant ensemble leur suicide. Mais Marie, malgré son insistance, reste sceptique. Heinrich est déprimé par le manque de sensibilité de cette dernière, alors qu'Henriette, une jeune femme qu'Heinrich avait également approchée, semble soudainement tentée par la proposition lorsqu'elle se sait atteinte d'une maladie incurable. Une "comédie romantique" librement inspirée du suicide du poète Heinrich von Kleist et de la musicienne Henriette Vogel, en 1811.
Dans AMOUR FOU, Jessica Hausner prend le film romantique à rebours, avec une mise en scène décalée et ironique: "[...]l'écrivain avait proposé à plusieurs personnes de mourir avec lui: à son meilleur ami, à une cousine et finalement à Henriette Vogel. Je trouvais cela assez grotesque et légèrement ridicule: comment peut-on banaliser ainsi cette idée typiquement romantique du double suicide par amour? [...] Ce qui m'intéressait, c'était de le ramener à une réalité plus prosaïque, à deux morts individuelles - La mort à deux, mais pas ensemble."